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    Sadly, the terrible war in Ukraine continues and the weapons are so often targeted on people's homes, so although the trauma of fleeing their country is awful, their fate had they remained would perhaps have been even worse. The Order of...

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    MESSE EN LA SOLENNITÉ DE LA PENTECÔSTE - HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
    La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous montre l’Esprit Saint en action. Nous le voyons agir à trois moments : dans le monde qu’il a créé, dans l’Église et dans nos cœurs. 1. D’abord dans le...

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    Les Œuvres Pontificales Missionnaires, avec le Pape, aux côtés des populations frappées par le tremblement de terre en Turquie et en Syrie
    Selon les dernières estimations, il y a plus de 41 000 victimes du tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Turquie et la...

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MESSE EN LA SOLENNITÉ DE LA PENTECÔSTE - HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous montre l’Esprit Saint en action. Nous le voyons agir à trois moments : dans le monde qu’il a créé, dans l’Église et dan...
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ACTUALITÉS ALERTE MONDIALE

LES ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES, AVEC LE PAPE, AUX CôTÉS DES POPULATIONS FRAPPÉES PAR LE TREMBLEMENT DE TERRE EN TURQUIE ET EN SYRIE

Selon les dernières estimations, il y a plus de 41 000 victimes du tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Turquie et la Syrie. Un budget qui est malheureusement destiné à augmenter, une énorme et immense tragédie humaine face à laquelle, dès les premières heures, d'innombrables initiatives de solidarité sont parties du monde entier.
Les Directions Nationales des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), engagées de manière ordinaire dans le soutien des territoires de mission, face à une urgence de ces proportions et acceptant les appels du Pape François à soutenir les populations sinistrées par la prière et des actions concrètes, ont immédiatement lancé une campagne ad hoc de collecte de fonds.
L'aide, qui est collectée en ces heures où les directions nationales des OPM s'activent, sera gérée, par l'intermédiaire de l'Archevêque Emilio Nappa, président des OPM, en lien direct avec les directions nationales des OPM en Syrie et en Turquie, qui sont conscientes des besoins et des urgences des Églises locales.
"Mon message est une invitation à la prière et à la générosité, non seulement maintenant mais aussi après", a déclaré le père Adrian E. Loza, OFM, directeur des OPM en Turquie, dans une note publiée par la direction nationale des OPM en Australie. "Après les premiers moments", a ajouté le père Adrian, "les deuxième et troisième phases commenceront. Du deuil à la reconstruction. Nous devrons reconstruire et réparer de nombreux bâtiments et églises pour servir la population, ainsi qu'aider les gens à aller de l'avant".
Les Œuvres Pontificales Missionnaires des États-Unis, de la Suisse, de la France, de l'Espagne, de Malte et de l'Australie étaient parmi les premières directions nationales à lancer l'appel en faveur des populations de la Turquie et de la Syrie sur les réseaux sociaux.
"La situation à Alep aujourd'hui est catastrophique, nous sommes entourés par le chaos et la désolation", explique Monseigneur Mounir Saccal, Directeur National des OPM en Syrie, et également Vicaire Général de l'Église syriaque catholique à Alep, dans un communiqué des OPM espagnoles. "Aujourd'hui", ajoute Monseigneur Mounir, "nous enterrons nos morts et nous comprenons l'ampleur de cette catastrophe, en réalisant que nous ne pouvons pas faire face seuls aux besoins économiques pour réparer les dégâts. Aidez-nous pour que nos fidèles qui sont restés, continuent à rester ici, à garder le "berceau" de la chrétienté. Et priez, priez pour que nous ayons la force de réconforter notre peuple, afin qu'il puisse trouver la foi et l'espoir en des jours meilleurs".

(Agence Fides 13/2/2023)

PRISE DE POSITION DU PATRIARCHE D'ANTIOCHE DES MARONITES APRÈS L'EXPLOSION MYSTÉRIEUSE D'HIER

« Beyrouth, l'épouse de l'Orient, le phare de l'Occident, est blessée ». Il s'agit d'une « ville dévastée », réduite comme « un théâtre de guerre sans guerre ». C'est ainsi que débute l'appel lancé par le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, « aux Etats du monde » après la « mystérieuse explosion » - expression emblématique choisie par le Patriarche – intervenue hier, 4 août, dans le port de la capitale libanaise, qui a fait plus de 100 morts et des milliers de blessés selon un bilan provisoire.
L'événement dévastateur – répète le Cardinal – a éventré la ville, semant la mort et la dévastation, détruisant hôpitaux, maisons, églises et mosquées, hôtels et magasins et ceci ò un moment où l'Etat libanais « se trouve dans une situation de banqueroute économique et financière qui le rend incapable d'affronter cette catastrophe », sa population étant réduite « en des conditions de pauvreté et de misère ».
L'Eglise – indique le Cardinal – a institué un réseau de secours sur tout le territoire libanais mais l'urgence est telle que tout effort fait par la communauté nationale résulte insuffisant par rapport à la catastrophe qui a frappé le pays. Pour cela, au nom de l'Eglise au Liban, le Patriarche d'Antioche des Maronites remercie par avance « tous les Etats qui ont exprimé leur disponibilité à aider Beyrouth » et s'adresse « à tous les Etats amis et frères » et en particulier aux Grandes Puissances et aux Nations Unies, en demandant à tous une aide immédiate en vue du salut de Beyrouth qui va au-delà de toute considération et de tout calcul politique et géopolitique, « parce que ce qui est arrivé va par-delà la politique et les conflits ». Le Liban, affligé ces dernières années par une suite de catastrophes politiques, financières, économiques et de sécurité nationale – ajoute le Cardinal - « mérite maintenant le soutien de ses frères et amis, nécessaire pour remettre sur pieds sa capitale ». Selon le Patriarche d'Antioche des Maronites, le chemin le plus adapté pour faire face à l'urgence est d'instituer un « fond contrôlé par les Nations Unies » afin de gérer les aides. « Je m'adresse à vous – conclut le Cardinal – parce que je sais que vous aimez le Liban et que vous répondrez à cet appel. Je m'adresse à vous parce que je sais combien vous avez à cœur que le Liban réacquiert son rôle historique au service de l'homme, de la démocratie et de la paix, au Proche-Orient et dans le monde ».
Au moment de l'explosion qui a dévasté Beyrouth dans l'après-midi d'hier, les libanais, éreintés par la crise économique et par la pandémie qui avait recommencé à paralyser le pays ces derniers jours, ont immédiatement mis de coté leurs craintes et se sont précipités pour secourir leurs compatriotes : médecins et personnel sanitaire ont ouvert hôpitaux et cliniques devant l'afflux des blessés, les hôteliers ont mis leurs structures à disposition pour accueillir les évacués ayant fui leurs maisons détruites. Les couvents, monastères, églises et mosquées ont fait de même, sachant que les bureaux de la Caritas du Liban ont été dévastés par l'explosion.
« Cette douloureuse tragédie – indique un communiqué émis en fin d'après-midi par le Bureau politique du parti chiite Hezbollah – et ses répercussions sociales, économiques, humanitaires et sanitaires exigent de tous les libanais, des forces politiques et de tous les acteurs du pays solidarité, unité et travail partagé afin de surmonter cette difficile épreuve ». (PR/GV)

(Agence Fides 05/08/2020)

LA DETTE EXTÉRIEURE EN AFRIQUE, UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS PESANT SUR DES MILLIONS DE PAUVRES

La dette extérieure que les pays d’Afrique subsaharienne ont accumulé au fil de ces dernières années et cela semblerait une question irrésolue. Après la forte campagne abolitionniste, promue à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, on se trouve encore dans une situation d’urgence qui pourrait avoir un impact dévastateur pour la vie de millions de personnes.
Le monde catholique bâtit actuellement un vaste réseau d’alliances au niveau diplomatique et international, à commencer par l’Italie, pour éviter que la dette des pays structurellement pauvres ou ultérieurement appauvris par ces années de crise économique, ne puisse devenir un fardeau insupportables pour les populations, freiner le développement, limiter la liberté des nations et déterminer des violations de droits fondamentaux.

(Agenzia Fides)

TRÈS LENTE REPRISE APRÈS LE PASSAGE DES OURAGANS

La zone la plus touchée par le passage du récent ouragan Irma est celle qui comprend les îles du nord des Antilles (voir Fides 20/09/2017). Les Diocèses ayant le plus souffert et subi le plus de dommages sont ceux de Saint Jean Basseterre, comprenant les îles d’Antigua et Barbuda, Saint Kits et Nevis, Montserrat, Anguilla et les Iles vierges britanniques, le nord du Diocèse de Basse-Terre (et Pointe-à-Pitre), le nord du Diocèse de Willemstad, dans l’île de Saint Martin, la Mission sui iuris de Turks et Caicos et l’Archidiocèse de Nassau, aux Bahamas.
« Hier après-midi, j’ai eu S.Exc. Mgr Llanos, Administrateur apostolique du Diocèse de Saint Jean Basseterre, au téléphone. Ce matin, nous avons parlé avec le Vicaire général, le Père Pierre Tevi-Benissan » a déclaré à Fides le Père J. Kaboré, Chargé d’Affaires de la Nonciature apostolique de Port of Spain. « Mgr Llanos a effectué une visite de près d’une semaine dans les îles touchées, en particulier Tortola, Anguilla, Virgin Gorda, presque complètement dévastées, et a partagé la vie quotidienne de la population locale. Les églises et les presbytères sont gravement endommagés. Mgr Llanos a demandé à ce que les quêtes du Dimanche soient offertes pour aider les victimes de l’ouragan. Entre temps, de Trinidad sont arrivés deux grands conteneurs de denrées de première nécessité – nourriture, médicaments etc. – et cinq autres, plus petits, destinés à Tortola et Anguilla ont été envoyés par Antigua et Saint Kits et Nevis. La population cherche à survivre. Ce ne sont pas seulement des aides matérielles et économiques qui sont nécessaires mais également des consultations, des encouragements moraux et spirituels et c’est pour cette raison que Mgr Llanos, après avoir été sur place, a décidé d’envoyer un autre prêtre à Tortola pour porter courage et espérance. Le Père Pierre Tevi-Benissan a déclaré qu’il se rendra bientôt dans l’île » a raconté le Père Kaboré.
« Le 2 octobre dernier, S.Exc. Mgr Jason Gordon, Evêque de Barbados et Vice-président de l’AEC est venu à notre Nonciature de Port of Spain pour partager la situation » continue le Père Kaboré. « L’AEC – Conférence épiscopale des Antilles – est très active et se mobilise actuellement en particulier au profit de la Dominique, qui a subi une véritable dévastation suite au passage de l’ouragan Marie et où sont déjà arrivés des conteneurs provenant de Trinidad. En outre, S.Exc. Mgr Gabriel Malzaire, Evêque de Roseau, en Dominique, et Président de l’AEC, a envoyé une brève vidéo où l’on voit toute la dévastation de l’île qui, à elle seule et sans l’aide de l’ensemble de la communauté internationale, ne peut parvenir à se reprendre. Est également en phase d’application un rapport relatif aux structures ecclésiastiques endommagées – comme c’est le cas dans le Diocèse de Saint Jean Basseterre. A Trinidad, le Premier Ministre, Keith Rowley, a lancé un appel à la solidarité en faveur de la Dominique et demandé par ailleurs, malgré des avis contrastés, à assouplir la politique de l’immigration et à ce que les personnes qui voudraient chercher de meilleures conditions de vie à Trinidad et Tobago en provenance de Dominique soient accueillies ».
« Les journaux locaux de ce jour – continue le Père Kaboré – ont largement rendu compte de l’appui de l’Archevêque de Port of Spain, S.Exc. Mgr Joseph Harris, en ce qui concerne la politique d’accueil. Mgr Harris s’adresse également à la population de Trinidad et Tobago en l’invitant à « ouvrir ses portes aux dominicains ». L’Archevêque a rappelé que « si Dieu est Trinité – dicton populaire de Trinidad – alors nous devons savoir que l’Amour trinitaire ne peut demeurer enfermer entre quelques-uns mais qu’Il embrasse tout un chacun et en particulier tous ceux qui ont besoin d’aide, comme en ce moment les dominicains ». (JK/AP)

(Agence Fides 06/10/2017)

UNE SEMAINE APRÈS LE SÉISME, 90 MORTS, DES COMMUNAUTÉS ENCORE INATTEIGNABLES ET L’EGLISE COMME RÉFÉRENCE EN MATIÈRE D’AIDES

Une semaine s’est écoulée depuis le terrible séisme qui a secoué le Mexique le 7 septembre avec comme épicentre la zone de Pijijiapan, au Chiapas. Depuis la première secousse, 634 autres ont été enregistrées, laissant derrière elles des milliers de familles sans abri et une quantité énorme de dommages aux personnes, aux infrastructures et aux communautés.
L’Eglise, par l’intermédiaire de la Caritas Mexique, est intervenue dès le tout début et n’a jamais cessé ses opérations d’aide et d’assistance dans les zones les plus touchées. Au niveau régional et national, les différentes articulations du monde catholique ont promu des collectes de denrées alimentaires et de médicaments, de biens de première nécessité et mobilisé leurs bénévoles en vue de la distribution des aides dans les zones touchées.
Le Père Rogelio Narvaez, Secrétaire exécutif de Caritas Mexique et de la Commission épiscopale de la Pastorale sociale, a expliqué, dans une note envoyée à Fides, que les zones les plus touchées sont celles de Minatitlan (Veracruz), d’Oaxaca ainsi que le Chiapas. Bien que nombre d’églises et de Paroisses aient subi de graves dommages à leurs infrastructures, elles ont mis à disposition des locaux, des salons et des chapelles afin qu’ils servent de refuge et de logement d’urgence aux sans abris ou de centres de collecte pour la distribution des aides.
Selon les déclarations de S.Exc. Mgr Alfonso Miranda Guardiola, Evêque auxiliaire de Monterrey et Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mexique (CEM), il n’est pas encore possible de quantifier avec précision les dommages totaux causés aux structures de l’Eglise. Un premier bilan provisoire fait état de 122 églises présentant de graves dommages dont près de 90 ont été fermées pour la protection des fidèles ou suite aux risques d’effondrement.
Ce qui frappe le plus, continue Mgr Miranda, c’est le rapport des Evêques de la zone, à savoir ceux de Tehuantepec, Tapachula, Antequera-Oaxaca et de la Prélature de Mixes, qui fait état de plus de 20 communautés rurales qui, une semaine après le séisme, ne peuvent encore être atteintes, sachant que la gravité des dommages à la population, aux familles et aux églises n’est pas connue dans ces cas d’espèce. Ce qui est également frappant, selon le Père Rogelio Narvaez, est la solidarité qui arrive concrètement des Eglises d’Allemagne, de Norvège, d’Espagne, de France ainsi que de Corée du Sud.
Le séisme de magnitude 8,2 qui a frappé la côte sud du Mexique au soir du 7 septembre dernier a provoqué au moins 90 morts. Selon les autorités locales, 71 personnes ont perdu la vie dans l’Etat d’Oaxaca, 15 dans celui du Chiapas et 4 à Tabasco.

(Agence Fides 15/09/2017)

PASSAGE DE L’OURAGAN IRMA SUR UNE ÎLE ENDETTÉE ET SOUFFRANT POUR LES COUPES INFLIGÉES AUX SERVICES D’URGENCE

L’ouragan Irma, désormais de catégorie 5, s’approche du territoire américain de Porto Rico. L’île lutte depuis longtemps contre une crise concernant sa dette de 74 milliards d’USD et pour cette raison souffre de coupes budgétaires en matière de services d’urgence.
Eric LeCompte, Directeur exécutif du réseau religieux de développement Jubilee USA, a envoyé à Fides la déclaration suivante : « Nous sommes préoccupés par la manière dont la crise de la dette pourra influencer la capacité de Porto Rico à affronter l’impact de l’ouragan Irma. Avant son passage, nous avons assisté à des coupes budgétaires concernant les services sociaux et d’urgence. Nous prions pour tous ceux qui se trouvent sur le passage de cet ouragan ».
Les dernières nouvelles indiquent que l’ouragan Irma a provoqué une panne totale d’énergie électrique sur une grande partie du territoire de Porto Rico à cause des rafales de vent et des pluies intenses qui frappent actuellement la zone. Plus de 50.000 habitations se trouvent privées d’eau et les hôpitaux ne peuvent continuer à fonctionner que grâce aux générateurs d’urgence.
La population de l’île se souvient que, depuis 1928, elle n’a assisté à aucun phénomène catastrophique aussi désastreux. A cette époque, l’ouragan San Felipe provoqua la mort de 2.700 personnes. En 1989, l’ouragan Hugo tua des dizaines de personnes mais la puissance d’Irma ne tend pas à diminuer. Les dommages pour l’heure les plus importants ont été enregistrés à Barbuda où 90% des maisons ont été détruites.

(Agence Fides 07/09/2017)

MOBILISATION DE L’EGLISE D’AFRIQUE OCCIDENTALE SUITE AU GLISSEMENT DE TERRAIN DE REGENT

L’Eglise en Afrique occidentale se mobilise afin d’aider la population de Freetown, capitale de la Sierra Leone, frappée par la tragédie survenue dans la nuit du 13 au 14 août dernier lorsqu’un pan de la montagne dite « filon de pain » s’est écroulé sur le village de Regent (voir Fides 21/08/2017). Selon le dernier bilan disponible, le nombre des victimes dépasserait les 1.000.
« Il s’agit d’une ultérieure tragédie pour un pays qui doit encore se relever de la catastrophe représentée par l’épidémie d’Ebola – a déclaré le Père Chukwuyenum Afiawari, responsable de la Province jésuite d’Afrique du Nord-ouest – dont le territoire comprend le Nigeria, le Ghana, le Liberia, la Sierra Leone et la Gambie – lequel a lancé une collecte de fonds afin de lancer la reconstruction à long terme des zones dévastées.
« Tout en répondant aux besoins immédiats, nous devons également prendre en considération et commencer à planifier les efforts de reconstruction à long terme » a déclaré le Provincial jésuite. « Nous faisons appel à tous nos confrères jésuites, aux communautés et aux institutions de toute notre Société, à nos collaborateurs en mission, aux amis et aux bienfaiteurs ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté afin qu’ils adhèrent à cette noble cause, pendant que nous collaborons à porter les secours urgents » a déclaré le Père Afiawari.
Le Père Alphonse Seck, Coordinateur des groupes de Caritas en Afrique occidentale, a souligné que « les Caritas de l’ensemble des quinze pays membres ont confirmé qu’elles contribueront à soutenir les autorités de Sierra Leone » afin qu’elles puissent faire face aux conséquences de la catastrophe. (L.M.)

(Agence Fides 29/08/2017)

CAMPAGNE PORTE À PORTE POUR PRÉVENIR LA DIFFUSION DU CHOLÉRA

Présentations dans les rues, vidéos sur Internet, affiches, savonnettes : telles sont quelques-unes des initiatives locales visant à aider les personnes à lutter contre le choléra et à augmenter la prise de conscience de la rapide diffusion de l’infection au Soudan. Sans aucun soutien de la part du gouvernement soudanais, à Khartoum, de nombreuses initiatives volontaires locales et civiles se sont développées. Selon la National Epidemiological Corporation, le nombre de morts causés par le choléra en août de l’an dernier dans l’Etat du Nil Bleu aurait été de 940. Les activistes fournissent des informations aux résidents en ce qui concerne les services de prévention et de traitement locaux.
Différents médecins ont, eux aussi, adhéré à quelques-unes des initiatives et soignent à domicile les personnes contaminées ou les transfèrent dans des unités d’isolement gérées par des hôpitaux ou des centres sanitaires. Des groupes organisés diffusent quant à eux des tracts et des vidéos expliquant comment se diagnostique la maladie et les méthodes permettant de préparer des solutions de perfusion chez soi et de renforcer la prévention.
En différents Etats, le programme porte à porte a contribué à identifier l’importance de la diffusion du choléra, les activistes rendant visite aux résidents chez eux et adoptant les modalités les plus adéquates pour y faire face. Ils distribuent dans les hôpitaux des médicaments, des intégrateurs, du savon, des désinfectants et des détergents. Les équipes vont en outre également dans les mosquées, assistent aux réunions publiques, se rendent sur les marchés, dans les transports en commun afin de fournir des informations sur la manière dont éviter le choléra et apprendre à se comporter avec les personnes infectées.

(Agence Fides 19/07/2017)

14.659 CAS DE CHOLÉRA ET 292 MORTS DANS LE CADRE DE L’ÉPIDÉMIE EN COURS

Le bilan des cas de choléra dans les Etats de Khartoum et du Nil blanc continue à s’alourdir. Dans les zones de Khartoum Bahri, le Ministère de la Santé a enregistré 30 nouveaux cas alors que des sources locales en confirment au moins une centaine. Les hôpitaux ne parviennent pas à contenir le nombre des patients contaminés qui sont souvent contraints à partager les lits. Les médecins de la capitale soudanaise ont fait état de 120 nouveaux cas au cours de la dernière fin de semaine. La maladie est arrivée d’abord dans la zone est puis dans le nord et à El Gezira avant d’atteindre l’Etat du Nil Blanc où elle s’est rapidement répandue. Les patients commencent à remplir également les hôpitaux du Nord Kordofan. Selon les estimations du Ministère de la Santé local, d’août 2016 à mai 2017, ont été enregistrées 14.659 cas de diarrhée aigue et 292 morts.

(Agence Fides 07/06/2017)

PLUS DE 3.000 PERSONNES ÉVACUÉES SUITE AUX INONDATIONS DANS LE NORD DU PAYS

Suite à des inondations ayant provoqué le débordement du fleuve Uruguay, 3.700 personnes ont dû évacuer jusqu’à présent dans le nord du pays. Le département le plus touché continue à être celui de Salto avec 1.993 sans abri. Des centaines de milliers d’évacués ont été enregistrés à Paysandú et Artigas. Les familles reçoivent actuellement une assistance tant sanitaire qu’alimentaire de la part des administrations locales et du Système national chargé des urgences.

(Agence Fides)

YEMEN - UN TIERS DES CAS DE CHOLÉRA RECENSÉS CHEZ LES ENFANTS

Au Yémen, la situation relative au choléra peut être qualifiée d’urgence. A cause du manque de services publics de base, tels que le système sanitaire, l’approvisionnement en eau et la gestion des déchets, l’épidémie se propage actuellement dans l’ensemble du pays, indiquent les informations parvenues à Fides. Selon les données fournies par l’UNICEF, un tiers des cas enregistrés concernent des enfants. Les autorités locales font état de 11.000 cas suspects et de 250 patients contaminés. Au cours de ces trois dernières semaines, quelques 130 personnes sont mortes dans différentes provinces de la nation, le même chiffre que celui enregistré au titre de 2016. Du 27 avril au 16 mai, l’UNICEF a identifié de possibles soupçons de choléra dans les provinces de Sanaa, Dhalea, Ibb, Taiz, Dhamar, Hajjah, Bayda, Amanat, Asima et Hudaydah.
En outre, quelques 2,2 millions d’enfants souffrent de dénutrition, dont 462.000 sont affectés de la forme grave de cette pathologie. Un yéménite sur deux de moins de 5 ans ne parvient pas au développement physique et psychologique correspondant à son âge. La population doit affronter une nouvelle crise sanitaire. 25% des cas se trouvent dans la seule province de Sanaa. Les hôpitaux et centres médicaux ont actuellement des difficultés à assister le grand nombre de patients présentant des symptômes du choléra à cause de la pénurie de médicaments et de personnel infirmier. La précédente épidémie avait été enregistrée l’hiver dernier, se soldant par 130 morts pour 27.000 cas recensés.

(Agence Fides 17/05/2017)

CAS DE DÉNUTRITION, CHOLÉRA ET DIARRHÉE EN AUGMENTATION CHEZ LES MINEURS

Des milliers d’enfants en Somalie souffrent de dénutrition aigue, de choléra ou de diarrhée et leur nombre augmente rapidement. Selon les estimations de l’UNICEF, au cours des mois de janvier et de février, des aliments thérapeutiques ont été fournis à 35.400 enfants malades soit le double par rapport à la même période de l’année précédente alors qu’ont été diagnostiqués 18.400 cas de choléra et de diarrhée aqueuse. Actuellement, la situation est véritablement grave, les enfants mourant de malnutrition, de faim, de soif et de maladies. Au cours de la famine de 2011, 130.000 enfants sont morts. Selon l’UNICEF, près d’un million concernés cette année. Le même organisme a assuré l’administration de traitements pouvant sauver des vies jusqu’en juin prochain et s’est déjà engagé dans un programme mobile spécial visant à amplifier la portée des aides nutritionnelles, de l’eau et des services hygiéniques et sanitaires.

(Vatican Radio)

PRIÈRES ET AIDES CONCRÈTES POUR LES VICTIMES DE LA TRAGÉDIE DE MOCOA

Dans la nuit du 1er au 2 avril, une gigantesque coulée de boue et de détritus a envahi la petite ville colombienne de Mocoa. Les fleuves sortis de leurs lits, dont le Mocoa et le SanBoyaco, ont submergé et détruit les maisons, balayant les véhicules et deux ponts. Les quartiers touchés sont au nombre de 17. Pour l’heure, le bilan fait état de 254 morts dont 62 mineurs, et de plus de 400 blessés. Des quartiers entiers sont sous la boue. Selon des sources locales, la ville est totalement isolée, privée d’énergie électrique et d’eau. L’agence météorologique locale indique que le mois de mars a été le plus pluvieux depuis 2011.
Face à la grave tragédie, les Evêques colombiens ont invité à prier pour les défunts et demandé à Dieu la force pour tous ceux qui ont été touchés par cette calamité. La note de la Conférence épiscopale de Colombie parvenue à l’Agence Fides indique que les Evêques invitent les communautés ecclésiales, les personnes et les institutions de bonne volonté à entreprendre les initiatives opportunes pour aider de manière efficace le chemin de la reconstruction. Le Pape François a, lui aussi, dans le cadre de l’Angelus dominical du 2 avril, adressé un appel éploré : « Je suis profondément attristé par la tragédie qui a frappé la Colombie. Je prie pour les victimes et j’assure ma et votre proximité à ceux qui pleurent la disparition de leurs êtres chers. Je remercie tous ceux qui travaillent actuellement afin de prêter secours ». La région de Putumayo, où est située Mocoa, se trouve à la frontière entre l’Equateur et le Pérou où, depuis le début de cette année, au moins 90 personnes ont perdu la vie à cause des fortes pluies.

(Vatican Radio)

PLUS DE DEUX MILLIONS D’ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE À CAUSE DES DOMMAGES PROVOQUÉS PAR LES INONDATIONS

Les pluies intenses de ces dernières semaines ont provoqué de graves inondations au Pérou, causant de sérieux dommages matériels outre la mort de 90 personnes . Comme dans le cadre de toutes les catastrophes naturelles, les enfants sont ceux qui en subissent principalement les conséquences. Les estimations font état de 285.000 enfants frappés par cette calamité. Les besoins humanitaires sont énormes. Quelques 29.000 maisons se sont écroulées, laissant au moins 120.000 personnes sans logement. La majeure partie des zones touchées sont demeurées privées d’eau potable, augmentant ainsi de manière exponentielle le risque de transmission de maladies. Une autre préoccupation importante concerne plus de 2 millions d’enfants qui ne peuvent actuellement aller à l’école dans la mesure où leurs établissements scolaires sont fermés à cause des dommages subis.

(Vatican Radio)

VICTIMES EN EQUATEUR ET AU PÉROU SUITE À DES PLUIES EXCEPTIONNELLEMENT INTENSES

Les pluies intenses s’étant abattues au cours de ces dernières semaines dans différentes régions de l’Equateur et du Pérou continuent à créer des dommages à la population, aux animaux, aux récoltes et aux infrastructures. En Equateur, au cours de la saison des pluies, connues comme hiver équatorial, l’Institut national de Météorologie et d’Hydrologie (INAMHI) a signalé qu’au cours des 13 premiers jours de mars, les précipitations ont atteint les volumes prévus pour l’ensemble du mois. L’INAMHI s’attend à ce que, dans de nombreuses régions du pays, se maintiennent des conditions anomales en particulier sur les côtes et espère que les orages finiront d’ici le mois d’avril. Selon les estimations, plus de 5.000 familles ont été touchées. La situation n’est pas moins critique dans le nord du Pérou, limitrophe du territoire équatorien, où les pluies insistantes ont causé jusqu’ici 60.000 victimes et ont frappé quelques 600.000 personnes selon le Centre des Opérations d’urgence national (COEN). Dans la seule ville de Piura, on compterait plus de 15.000 victimes alors que le nombre des personnes intéressées par le phénomène arriverait à 50.000. S.Em. le Cardinal Juan Luis Cipriani, Archevêque de Lima, a renouvelé son appel à la solidarité envers les victimes des inondations. (AP)

(Agence Fides 16/03/2017)

AU MOINS 300 CAS SUSPECTS DE CHOLÉRA DANS UNE ZONE VASTE ET TRÈS PAUVRE SELON LE TÉMOIGNAGE DU CUAMM

Quelques 300 cas suspects de choléra ont été enregistrés en quelques jours au mois de février dans les comtés d’Est Yirol et d’Awerial (Soudan du sud) mais le nombre est destiné à augmenter dans la mesure où « les récits de ceux qui arrivent dans les centres sanitaires en provenance des villages les plus éloignés sont alarmants ». C’est ce qu’affirme un communiqué envoyé à l’Agence Fides par Médecins avec l’Afrique CUAMM. Les données citées proviennent des comtés d’Est Yirol et d’Awerial – ancien Etat des Lacs – où le CUAMM travaille et coordonne l’activité de 16 centres sanitaires périphériques faisant référence à l’hôpital de Yirol. Il s’agit d’une zone qui présente différentes complexités allant des difficultés à atteindre les communautés vivant le long du Nil et éloignées des centres sanitaires à la problématique de l’offre de services adaptés à une population qui, depuis décembre 2013, a augmenté sous l’influence de l’arrivée de milliers d’évacués.
« Nous ne disposons pas encore de la confirmation officielle du fait qu’il s’agisse de choléra mais nous qui sommes sur place, nous pensons que cela est très probable » déclare Giovanni Dall’Oglio, responsable de l’intervention du CUAMM sur zone. En novembre denier, l’intervention du CUAMM dans l’ancien Etat des Lacs avait été étendu pour couvrir l’ensemble des 8 comtés – y compris ceux touchés par l’épidémie de choléra – arrivant à soutenir 3 hôpitaux et 90 centres de santé périphériques pour une population bénéficiaire d’un peu moins d’un million de personnes dont 250.000 enfants de moins de 5 ans et 58.000 femmes enceintes. Il s’agit d’une très vaste zone comprenant également les rives du Nil et ses îles, zones complètement dépourvues de tout type de centre sanitaire. (L.M.) (Agence Fides 20/02/2017)

SÉRIE DE SECOUSSES DANS LE CENTRE DE L’ITALIE

Au total, quatre secousses d’une magnitude supérieure à 5 sur l‘échelle de richter et plus de 200 répliques ont été enregistrées dans le centre de l’Italie. Et une personne a été trouvée morte sous les décombres d’un bâtiment dans la commune de Castel Castagna, dans la province de Teramo.

Parmi les communes touchées se trouvent Amatrice et Montereale, déjà durement affectées par les séismes meurtriers de l’an dernier.

A Montereale, le maire se dit résigné.

“Depuis 2009, nous avons ce problème, explique Massimiliano Giorgi. Chaque fois que nous commençons à relever la tête, il y a un nouveau séisme. Malheureusement, nous devons vivre avec ce problème et essayer malgré tout d’aller de l’avant.”

(euronews.com)

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